Valkyrie
Exemple de compétences
Voici ces exemples de Traits/Capacités raciales :
- Notre haine nous rend plus fort : toutes les Valkyries doivent appliquer un debuff de ce type contre une race, agissant comme une amélioration permanente de l'attaque, lorsqu'une Valkyrie attaque un membre de cette race.
- Quand les larmes montent… : les Valkyries sont une race très empathique et, de fait, souffrent lorsqu'elles voient trop de membres de leurs royaumes mourir. Lorsque cela arrive, elles commencent à pleurer des larmes de sang, agissant comme une amélioration temporaire de l'attaque.
- Votre temps est écoulé : les Valkyries peuvent utiliser une arme spéciale (en fonction de leur classe) qui peut réduire en cendres leurs ennemis.
- En cercle nous tournons : les Valkyries peuvent utiliser leurs ailes pour gagner +X% de défense. En tournant, elles ne peuvent pas attaquer avec d'autres armes que leurs ailes.
- Sauvez-nous ! : bien que ne pouvant pas voler normalement, les Valkyries peuvent utiliser leurs ailes pour gagner +X% de vitesse de déplacement. Pour activer cette capacité, la Valkyrie doit se diriger tout droit et rejoindre une bataille. Dans le cas contraire, la Valkyrie recevra un debuff temporaire de vitesse.
- Pleurez pour la justice : si une Valkyrie est présente lorsqu'une construction est en train de brûler ou d'être pillée, elle peut laisser échapper un cri indiquant aux autres Valkyries où elle se trouve.
Voici les exemples de debuffs raciaux :
- Les souvenirs sont douloureux : les Valkyries doivent appliquer au moins un debuff de ce type sur une race, agissant comme un debuff de l'attaque permanent lorsqu'un membre de cette race attaque la Valkyrie. Cela est dû au passé de la race, qui l'associe à la cause des actes menant à leur transformation en Valkyrie.
- Ils ne sont pas aussi forts que ça : les ailes des Valkyries apportent un certain avantage, mais lorsqu'elles frappent, X% des dégâts sont infligés aux joueurs. Les joueurs devront sûrement faire un jet de sauvegarde contre choc, en fonction de la quantité de dégâts infligés sur la durée ou sur un coup.
- Nous sommes unique : les Valkyries ne peuvent pas être ramenées à la conscience, sauf par d'autres Valkyries, les tempêtes du Voile, ou la renaissance.
- Tristesse accablante : les Valkyries sont si empathiques qu'elles peuvent parfois en être victime lorsqu'elles sont entourées de trop de morts et d'éléments de destruction. Lorsque cela arrive, elles recevront un debuff temporaire, non accumulable, non supprimable.
Images conceptuelles
The Becoming™
“Mes enfants, venez autour de moi et écoutez l’histoire du Fornaldarsag de la naissance de notre race”, dit l’ancienne Valkyrie, aux ailes marquées par les signes du temps. Le groupe de jeunes l’entoura rapidement. “Vous avez tous bien grandi, et êtes maintenant en âge d’écouter cette histoire, aussi terrible soit-elle. N’ayez pas peur de tomber en larmes. Les larmes ne sont pas un signe de faiblesse, mais plutôt d’empathie, que toutes les vraies Valkyries considèrent comme une vertu. Si votre force vous fait défaut, rappelez-vous notre code et le serment que vous avez prêté.” Légèrement secoués par le ton très sérieux de l’ancienne, les enfants s’assirent et se préparèrent à écouter son histoire.
Il est vrai que la Percée du Voile a apporté de nombreuses terreurs jusqu’alors inconnues dans notre monde, mais nous ne pouvons ignorer que l’ancien monde contenait déjà son lot d’esprits tordus, perpétrant des actes abominables sans aucune influence du Voile. Un exemple est particulièrement troublant, ayant eu lieu sur une petite île de nos grands fjords. Là-bas, le chaos était roi. Les survivants étaient difficilement capable de trouver un sens à ce nouveau monde mis sens dessus-dessous. Des changements incroyables balayèrent nos terres, et pourtant, un petit village situé sur cette île réussit à essuyer les tempêtes. Ce village était majoritairement peuplé de jeunes, et de quelques anciens tenaces. La vie était dure pour ces villageois, séparés du continent, les tempêtes ayant détruit leurs bateaux. Durant l’une des rares accalmies, ils purent percevoir la forme d’un bateau se rendant vers leur île. Tous se regroupèrent dans la joie, et de dirigèrent vers la plage en courant, agitant leurs bras pour accueillir leurs sauveteurs, ne croyant pas leur chance. Ils ne pouvaient pas imaginer à quel point ils se trompaient.
Alors que le bateau s’approchait de la côte, ils virent que celui était rempli d’hommes, et de quelques femmes, tous habillés pour le combat, mais souriant et agitant leurs bras vers les villageois, tels des proches perdus de vue depuis longtemps. Jeunes et naïfs, les enfants acclamèrent leur arrivée, et certaines des jeunes filles allèrent même jusqu’à commenter l’aspect plutôt attirant de certains des hommes. La présence de femmes combattantes, couplé à leur aspect amical, fut suffisante pour apaiser les peurs des plus anciens du village, qui n’avaient pas vu d’un bon oeil l’arrivée de ce bateau. Anticipant l’arrivée de l’embarcation, l’un des garçons se mit à courir vers le bord de l’eau, souhaitant la bienvenue au premier guerrier ayant posé le pied sur la plage. Il était à peine arrivé à hauteur du guerrier, qu’il lui proposa de l’aider à porter tout son paquetage. L’homme eut un grognement en retour, puis attrapa le jeune garçon par les cheveux, et, d’un geste rapide, sortit son épée et la passa contre son cou, séparant nettement la tête des épaules. Tout cela se passa en un éclair, le sourire du jeune garçon encore figé sur son visage alors que son corps tombait sur le sable. Les autres guerriers suivirent et firent de ce jour funeste un événement qui, encore maintenant, n’est que chuchoté, en dehors de notre race.
Les envahisseurs, dans leur soif de meurtre, assassinèrent les villageois sans merci, de façons si atroces, que même le plus valeureux des guerriers en serait devenu malade. Le village se transforma en scène d’un spectacle funeste, en trois actes, et celui-ci n’était que le premier et le plus complaisant. Certains villageois furent traînés puis utilisés comme cibles d’entrainement. D’autres jeunes hommes furent castrés et utilisés par certains guerriers sous des formes indescriptibles et impardonnables. Pour ces bêtes immondes, seuls les guidaient la soif de pouvoir, le contrôle et la cruauté, rien d’autre. Ce n’était pas pour les plaisirs de la chair; c’était simplement l’envie de faire souffrir leurs victimes à l’aide des pires moyens qu’ils pouvaient imaginer, du moins jusqu’à maintenant.
Les anciens furent traités comme des bêtes de somme. Les envahisseurs se chamaillaient sur les moyens qu’ils pourraient utiliser afin de les humilier encore plus. Ils cherchaient celui d’entre eux qui trouverait, le plus originalement possible, comment briser l’un d’eux à la force des mains. A la mort du dernier, le groupe de guerriers tourna son attention vers les dizaines de villageois emprisonnés.
Pour commencer leur beuverie, ils les séparèrent en deux groupes. Le premier fut directement forcé à servir leurs nouveaux maîtres. Ils durent se mettre à quatre pattes et supplier pour le peu de nourriture qu’on leur donnait. La première soirée fut remplie de bien d’autres cruautés et tortures qui ne valent pas la peine d’être répétés. Peu importe l’horreur de leurs actes, les guerriers riaient et célébraient leur bravoure et force imaginaires, forçant le peu de survivants à les remercier pour l’honneur qu’ils faisaient aux derniers chanceux en leur laissant la vie sauve. C’était une fête abominable, et alors que les envahisseurs se noyaient dans l’alcool, le restant de villageois ne se considérait pas comme chanceux.
L’aube suivante n’apporta pas vraiment la lumière sur le village. La lueur du soleil était d’un rouge pâle, probablement tinté des horreurs ayant eu lieu sous ses rayons. Le deuxième groupe de prisonniers fut habillé de leurs plus beaux vêtements, et fut prié d’attendre l’appel de leurs “gentils maîtres” pour la fête du soir. Les minutes devinrent des heures, et leur peur se fit de plus en plus grande, au gré des cris de leurs amis, mêlés aux rires moqueurs des guerriers. Ils prièrent leur salut à leurs anciens Dieux, et finalement à n’importe quelle personne capable de les sauver, et pleurèrent leurs proches perdus. Malheureusement, lorsqu’ils furent appelés pour la fête, ils n’avaient encore rien perçu des cieux.
Accompagné dans l’une des pièces par un guerrier, chaque captif dut monter sur une table. Ils furent alors mesurés et jugés de toutes les manières possibles. Certaines des jeunes femmes venaient à peine d’entrer en âge de concevoir, mais cela ne faisaient rien pour ces démons. Chaque guerrier, en fonction de son grade, pouvait choisir un villageois. Ceux n’ayant pas été choisi devaient rester prêt, au cas où l’un des autres “n’ait pas envie de voir le jour suivant”. Afin de nettoyer leurs consciences, ils firent appeler un “prêtre” afin de marier chaque couple. Aux yeux larmoyants des villageois, les envahisseurs paraissaient tels une masse d’horribles monstres. Les choses qu’ils firent entre les murs de leurs chambres confirmèrent qu’ils n’étaient, effectivement, pas humains. Ceux ayant survécu à cette nuit furent considérés comme chanceux, alors qu’on les envoyaient nettoyer les restes des événements passés.
Avec le temps, les événements finirent par devenir prévisibles, et certaines victimes finirent par perdre espoir, déambulant tels des corps sans âmes… Même si ces cas étaient exceptionnels. L’état engourdi de ces villageois finit par énerver les envahisseurs. Après tout, ils se nourrissaient de leur peur et de leur terreur. Les guerriers pensèrent alors à de nouvelles formes, encore pires, de tortures. Certains souffraient des fers de lances, d’autres de sons bruyants répétitifs, d’autres forcés à supplier pour leur salut.
L’un des cas exceptionnels était celui de Brynhildr. C’est une jeune fille qui n’était pas facilement intimidée. Dans son enfance, elle était plutôt attirée par les jeux agressifs des garçons, au lieu de coiffer des poupées avec ses soeurs. Bien qu’ayant grandi plus tôt que les garçons, comme chaque jeune fille, ceux-ci avaient fini par la rattraper et la dépasser en taille et en force. Elle y remédia en travaillant plus et en adaptant son style de combat, ce qui fit d’elle un adversaire de taille pour n’importe quel mâle de son âge. Ses parents étaient fiers d’elle et de son coeur de guerrière. Elle était un esprit indomptable, animé par l’envie de protéger ses plus jeunes proches et les plus faibles du village.
Après plusieurs semaines de pure folie, un certain air Malveillant fini par s’abattre sur le village. Intrépides, les guerriers continuèrent leurs atrocités alors que la tempête faisait rage. L’activité du jour consistait à placer les survivants les uns contre les autres dans une compétition d’humiliations. Ce soir, le gagnant aurait le privilège de recevoir un collier de la part du chef. Brynhildr vit que ce collier était celui de sa défunte mère, bien le plus précieux à son coeur; qui n’était pas une pièce d’art, mais qui se passait dans sa famille depuis plusieurs générations. Elle éclata en sanglots pour la première fois de sa vie. L’entendant pleurer, les monstres s’approchèrent d’elle, tels des requins attirés par le sang. Ses pleurs devinrent alors de la rage, et elle cria de toutes ses forces. Elle combattit avec tout ce qu’elle pouvait trouver autour d’elle, refusant d’être la victime de leurs supplices. Les guerriers entrèrent dans une colère folle, personne n’ayant jusqu’alors osé les défier. Étant une vraie guerrière, elle se battit fièrement, mais elle n’était qu’humaine, et, ayant supporté beaucoup de choses sur les derniers jours, fini par succomber à ses assaillants, n’ayant que le temps de les maudire et supplier Odin de la venger. Voyant sa mort, les villageois se mirent à pleurer. Ils furent envoyés dans la hutte gardée, là où les guerriers ne pourraient pas les entendre.
Alors que le courant Malveillant continuait de tourner autour de l’île, certaines personnes furent témoins d’un phénomène encore jamais vu. Il semblait que l’air s’amassait autour de la hutte des prisonniers. Entendant le son de la tempête s’abattre sur eux, les captifs pleurèrent de plus belle, gémissant le nom de la jeune défunte et suppliant pour de l’aide. Alors que les dieux ne semblaient pas être réceptifs, la tempête, elle, sembla les entendre, envoyant une partie de son énergie vers le corps de Brynhildr. En d’autres temps, la mort de cette jeune fille n’aurait été qu’une preuve de plus des infamies que l’humanité est capable de s’infliger à elle-même. Pleurée par ses proches, elle finirait par être remplacée par une autre, un autre nom, et petit à petit sombrerait dans l’oubli. Mais nous sommes à l’Age de l’Avènement et l’influence des tempêtes du Voile sur l’humanité n’entendait pas si simplement des principes tels que la Vie et la Mort. Le corps de Brynhildr commença à briller d’une lueur vive, ondulant tout autour, comme un feu aux flammes blanches. Lorsque les flammes finirent par engloutir son corps tout entier, Brynhildr était de retour parmi les vivants. Elle s’éleva, couverte d’une armure brillante et d’ailes noire-pourpres, portant une lance enflammée. Des larmes couleurs de sang sertissaient son corps. Elle s’élança alors vers la tante des assaillants, et pointa sa lance vers certains d’entre eux. Les plus chanceux furent brûlés vifs, les autres laissés pour mort, jaillissant dans l’agonie.
Goûtant du sang noir, Brynhildr libéra les derniers survivants et leur demanda qui d’entre eux souhaitaient se joindre à elle, afin d’être purifiés par la tempête. Eir, Hildr, Gondul et bien d’autres s’approchèrent, s’exposant à la violence de la tempête. Ils furent tous transformé. Leurs blessures disparurent et leurs yeux se mirent à briller de toute la rage qu’ils contenaient, tel le soleil un jour d’été. Ces êtres visitèrent alors les chambres de leurs propres assaillants, les tuant de manières si vicieuses que l’on pouvait les comparer aux tortures qu’ils avaient souffertes quelques jours auparavant. Cette nuit-là, l’expression “celui qui vit pour l’épée, meurt par l’épée” pris tout son sens. A l’aube, seul un envahisseur avait survécu, le chef, celui-là même qui avait proposé le collier de la mère de Brynhildr en récompense du concours. Brynhildr lui arracha le collier des mains, et se préparait à l’étrangler, lorsque l’un des jeunes castrats fit un pas en avant. Sans un mot, il lui prit le collier des mains et l’attacha autour du coup de la jeune fille. Il sourit, à la manière dont avait souri son petit frère lorsque le chef l’avait tué sur la plage. Il regarda le chef, secoua se tête tristement, et se place de nouveau derrière Brynhildr. Elle le regarda fixement, pensant à son âme, et bien que la sienne criait vengeance, elle ne prononça que ces mots : “Plus jamais”, chaque syllabe enflammant ses yeux. Elle pointa alors sa lance vers le toit en paille de l’habitation, laissant échapper un jet de flammes, le réduisant en cendres. Tous ouvrirent alors leurs grandes ailes et s’envolèrent en recherche des derniers survivants.
Seul au milieu des décombres de la hutte, le chef des maraudeurs s’assit de nouveau et contempla sa chance. Il y aurait toujours d’autres combattants, d’autres villages, et il s’était assez amusé ces dernières semaines. Tout s’était plutôt bien fini pour lui; il était plutôt chanceux. Bien que le village n’avait pas beaucoup de richesse, tout ce qu’il en restait maintenant n’était que lui, seul.
Quelques années plus tard, le chef arriva dans un village, entouré de nouveaux guerriers. Un sourire vorace se dessina sur son visage, il se dit : “Plus jamais hein? Ha! J’ai bien montré à cette salope qui était le vrai maître ici!”. Il continuait de sourire, jusqu’au moment où il commença à entendre des bruits d’ailes battant l’air au-dessus de lui, puis vit une figure ô combien familière se placer face à lui, sentant une douleur infinie dans ses reins.
Lorsque l’ancienne Valkyrie termina son histoire, il y avait effectivement de nombreuses larmes rouges coulant le long des visages des jeunes Valkyries, tout comme de ceux de certains anciens venus écouter le récit de la matriarche. Ce qu’elle vit parmi eux, cependant, au-délà des larmes, fut une détermination d’acier, couplée à la fierté. Elle le savait bien, étant elle-même plus que fier d’être une Valkyrie. Cette fierté était un cadeau éternel brûlant son coeur en tout instant, qu’elle raconte cette histoire ou qu’elle combatte les ennemis.
Ainsi s’achève l’histoire des Valkyries. On dit que de toutes les races du royaume Viking, ce récit est le plus tragique. Nous ne pouvons qu’espérer que cela en soit ainsi et le reste. Née de la souffrance et l’horreur, était une race qui se dédiait pleinement à son Royaume, protégeant les plus faibles, digne d’être appelée Légendaire. L’incarnation de leur esprit est appelée le Code Valkyrique.
Mais ceci est une autre histoire.